L’entorse de la cheville

Par Dre Mélissa Burbaud, Chiropraticienne

L’entorse de la cheville est une des blessures les plus fréquentes lors des activités sportives. Une entorse est un étirement ou une déchirure, selon la sévérité, des ligaments qui soutiennent l’articulation. Elles se produisent majoritairement à la cheville lorsque le poids de l’enfant tombe sur sa cheville dans un mauvais alignement par rapport au sol.

QUELQUES RÈGLES SIMPLES PERMETTENT DE FAVORISER LA GUÉRISON RAPIDE ET DIMINUER LA DOULEUR.

Repos : Éviter de porter du poids sur la cheville blessée à moins d’une entorse très légère. La pharmacie loue des béquilles au besoin.

Glace : 10 minutes aux 1 à 2 heures, privilégiez les sacs de gel plus froids que le sac magique©. Pas de chaleur.

Compression : Le bandage élastique soutient la cheville blessée sans l’immobiliser totalement. Déroulez-le des orteils au mollet pour évacuer l’enflure.

Élévation : Au repos, poser la jambe sur des oreillers afin de drainer l’enflure douloureuse vers le cœur.

Mais qu’en est-il des conséquences à long terme ?

1) L’articulation cesse de bouger à sa pleine capacité si cela n’est pas corrigé ce qui compromet l’ensemble de la mécanique du corps.

2) Le risque d’une deuxième entorse dans les mois et années qui suivent est très élevé si la première entorse n’est pas complètement soignée.

Qui consulter pour un rétablissement optimal?

Vous aurez le réflexe d’aller à l’urgence ou en clinique médicale. Par contre, sachez qu’il est facile d’avoir une consultation rapidement dans une clinique chiropratique. Le chiropraticien déterminera s’il y a des risques que la cheville soit fracturée et prendra ou prescrira des radiographies au besoin. Ensuite, il prodiguera des soins qui faciliteront la bonne récupération de la blessure incluant manipulations articulaires de la cheville pour qu’elle reprenne son mouvement naturel, travail des muscles spasmés lors du traumatisme afin qu’ils se détendent et recommencent à travailler normalement. On peut aussi appliquer un bandage aux actions de soutien, de drainage de l’enflure et de proprioception (ramener sa position idéale). De plus, une partie non négligeable est la vérification et correction simultanée de la mobilité du bassin de l’enfant puisque sa boiterie liée à la blessure a le potentiel de perturber le bon fonctionnement de cette articulation très importante qui sert de base à la colonne vertébrale. Dans les cas simples, le chiropraticien indiquera les exercices de mobilité et ensuite de renforcement et de stabilisation. Cela permettra d’éviter les récidives. La collaboration avec un physiothérapeute est également possible. Bref, après peu de visites, votre enfant recommencera ses activités sportives sans séquelles. Si votre enfant a porté un plâtre, il sera bien de le faire vérifier par un chiropraticien puisque, souvent une fracture est accompagnée d’une entorse et qu’une telle immobilisation provoque encore plus de perte de mouvement.

Plusieurs chiropraticiens sont aussi à l’aise dans la gestion des commotions cérébrales.

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©Dre Mélissa Burbaud, chiropraticienne.
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